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09/10/2021
La bande annonce m'intriguait et j'étais curieux de voir ce film qui, d'après ce que j'avais compris, parlait de la bipolarité. Le résultat est assez frustrant mais on me répondra que c'est un sentiment que doivent bien connaitre les personnes qui vivent avec des bipolaires. Pendant les trois-quarts du film, le personnage de Leila Bekti se bat avec celui incarné par de Damin Bonnard. Il n'a pas de limite dans ce qu'il fait, passe de la catatonie à l'euphorie suivant la dose de médicaments ingurgitée pendant que sa femme et son fils subissent ces montagnes russes permanentes.

Il ne fallait pas 1h30 pour illustrer cela mais c'est pourtant ce que fait ce film qui nous montre une femme qui se débat dans une toile que l'on sent trop grande pour elle. Comment ne pas aller dans le mur dans ces conditions ? Comment garder l'amour et la foie en l'autre ? Que proposer aux personnes qui subissent cette situation ? Être abruti par les médicaments ou vivre sa vie sans penser aux autres ? De belles questions auxquelles on en répondra pas... jusqu'à ce que le film bascule, dans sa dernière partie vers un chemin ultra intéressant qui ne sera qu'effleuré.

Avant cela, je ne suis pas sur de ne pas avoir piqué du nez tant le film se traine, tant la démonstration est lourde, tant le sentiment de surplace est permanent. Du coup, en sortant de la salle j'étais très partagé : heureux d'avoir vu un film qui rappel pourquoi il ne faut jamais sortir de la salle avant le générique final, intéressé par la performance des acteurs principaux et complètement plombé par un scénario mal développé.
Quelle note donner à un film comme cela ? Sous la moyenne c'est sur mais cette étincelle finale le fait passer au dessus de nombreux films sans vie et toquer à la surface du 10/20. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps ? Pfew...........
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